Discussion:
Mise en danger involontaire ?
(trop ancien pour répondre)
Stéphane Catteau
2014-08-28 15:17:38 UTC
Permalink
Bonjour,

Une amie a été victime d'un accident sur son lieu de travail il y a
quelques mois de cela. Il en a résulté que sa main droite a été broyée
et elle est encore loin d'avoir récupéré ; entre autre elle n'arrive
toujours pas à bouger son index de façon indépendante. Mais là n'est
pas le problème, son employeur a bien géré cet aspect du problème. Elle
a même été prise en CDI à la fin de son arrêt de travail, survenu alors
qu'elle était en CDD.

Seulement, il s'est passé quelque chose pendant son arrêt de travail
et son chef direct n'est plus du tout en odeur de sainteté dans
l'entreprise. En conséquence, l'un des supérieurs sabote volontairement
le travail de son service, donnant des ordres incohérents, faisant
refaire le travail parce qu'il ne correspond pas à ce qui était attendu
(mais conforme à ce qui a été demandé par lui), et ainsi de suite.
Evidement, il n'est pas stupide et il s'arrange pour ne pas laisser de
traces et montrer un visage angélique au reste du monde, y compris au
service dans lequel travail mon amie.
Il semble clairement vouloir faire virer le chef du service et reporte
systématiquement toute la faute sur lui. Le pire étant que cela
fonctionne assez bien et seules trois/quatre personnes du service ont
compris ce qui se passait, mais plus par un faisceau de présomptions
qu'autre chose.
Le problème, c'est que cela entraine un important surcroit de travail
et des cadences relativement élevées. En soit il n'y a pas vraiment de
risques d'accidents ; enfin peut-être pour mon amie, puisqu'elle n'a
pas récupéré le controle de sa main droite à 100%. Par contre, cela
l'oblige à forcer énormément sur sa main. Cela compromet donc sa
rééducation, il est même problable que cela entraine un handicap
permanent, et accessoirement cela l'oblige à abuser des anti-douleurs,
ce qui n'est pas vraiment conseillé pour la santé.

Le responsable du harcèlement ayant gravi les échelons dans
l'entreprise grace à ses compétences, et personne ne pouvant apporter
de preuves effectives de ses actes, je crains que le harcèlement ne
puisse jamais être démontré. Cela d'autant plus que le service dans
lequel travail mon amie ne ferait même pas bloc derrière son chef et
que certains, mordant à l'hameçon, blameront le-dit chef.
Mon amie n'est qu'une victime colatérale de ce harcèlement, donc elle
ne peut pas tenter le coup d'une plainte pour ce motif. Néanmoins cela
compromet son intégrité physique et entrain un risque de handicap
définitif mais, bien que touchant sa main dominante, je ne pense pas
que ce handicap serait très élevé, donc la plainte pour mise en danger
me semble aussi à exclure.
Ma question est donc assez simple, quelle(s) autre(s) option(s)
reste-t-il à mon amie ? Elle doit être changée de service en décembre,
mais trois mois c'est long, tant pour ses nerfs que pour sa main et sa
santé.
--
17/06/1969 - 18/01/2011

Repose en paix mon amour :'(
maurice
2014-08-28 16:29:18 UTC
Permalink
Post by Stéphane Catteau
Bonjour,
Une amie a été victime d'un accident sur son lieu de travail il y a
quelques mois de cela. Il en a résulté que sa main droite a été
broyée et elle est encore loin d'avoir récupéré ; entre autre elle
n'arrive toujours pas à bouger son index de façon indépendante. Mais
là n'est pas le problème, son employeur a bien géré cet aspect du
problème. Elle a même été prise en CDI à la fin de son arrêt de
travail, survenu alors qu'elle était en CDD.
Seulement, il s'est passé quelque chose pendant son arrêt de travail
et son chef direct n'est plus du tout en odeur de sainteté dans
l'entreprise. En conséquence, l'un des supérieurs sabote
volontairement le travail de son service, donnant des ordres
incohérents, faisant refaire le travail parce qu'il ne correspond pas
à ce qui était attendu (mais conforme à ce qui a été demandé par
lui), et ainsi de suite. Evidement, il n'est pas stupide et il
s'arrange pour ne pas laisser de traces et montrer un visage
angélique au reste du monde, y compris au service dans lequel travail
mon amie. Il semble clairement vouloir faire virer le chef du
service et reporte systématiquement toute la faute sur lui. Le pire
étant que cela fonctionne assez bien et seules trois/quatre personnes
du service ont compris ce qui se passait, mais plus par un faisceau
de présomptions qu'autre chose.
Le problème, c'est que cela entraine un important surcroit de
travail et des cadences relativement élevées. En soit il n'y a pas
vraiment de risques d'accidents ; enfin peut-être pour mon amie,
puisqu'elle n'a pas récupéré le controle de sa main droite à 100%.
Par contre, cela l'oblige à forcer énormément sur sa main. Cela
compromet donc sa rééducation, il est même problable que cela
entraine un handicap permanent, et accessoirement cela l'oblige à
abuser des anti-douleurs, ce qui n'est pas vraiment conseillé pour la
santé.
Le responsable du harcèlement ayant gravi les échelons dans
l'entreprise grace à ses compétences, et personne ne pouvant apporter
de preuves effectives de ses actes, je crains que le harcèlement ne
puisse jamais être démontré. Cela d'autant plus que le service dans
lequel travail mon amie ne ferait même pas bloc derrière son chef et
que certains, mordant à l'hameçon, blameront le-dit chef.
Mon amie n'est qu'une victime colatérale de ce harcèlement, donc
elle ne peut pas tenter le coup d'une plainte pour ce motif.
Néanmoins cela compromet son intégrité physique et entrain un risque
de handicap définitif mais, bien que touchant sa main dominante, je
ne pense pas que ce handicap serait très élevé, donc la plainte pour
mise en danger me semble aussi à exclure.
Ma question est donc assez simple, quelle(s) autre(s) option(s)
reste-t-il à mon amie ? Elle doit être changée de service en
décembre, mais trois mois c'est long, tant pour ses nerfs que pour sa
main et sa santé.
Bonjour,

Passage par la case médecine du travail pour évaluation de l'éventuelle
nécessité de modifier son affectation ou son poste de travail.
--
maurice
Stéphane Catteau
2014-09-06 16:21:55 UTC
Permalink
Post by maurice
Passage par la case médecine du travail pour évaluation de l'éventuelle
nécessité de modifier son affectation ou son poste de travail.
Oup's, je m'aperçois que j'étais passé et que j'avais oublié de
répondre. Donc, merci pour ta réponse, j'ai transmis à mon amie.
--
17/06/1969 - 18/01/2011

Repose en paix mon amour :'(
Continuer la lecture sur narkive:
Loading...