Discussion:
Qelle(s) action(s) face à un supérieur
(trop ancien pour répondre)
Jérôme
2013-01-14 16:03:59 UTC
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Bonjour

J'ai fait appel à cette liste il y a quelques années pour des problèmes
persos dans mon ancienne boite, et les réponses reçues étaient souvent
pertinentes. (passage de pommade terminé :-p)

Dans mon entreprise actuelle (industries alimentaires) le comportement
d'un cadre commence à devenir invivable.
Je précise que je n'ai pas (plus) de relation hiérarchique avec lui mais
que je poste au nom des autres.

Ce supérieur est ce que l'on peut appeler "lunatique" il peut-être
charmant un jour et le lendemain littéralement imbuvable.

A tel point que les salariés qui dépendent de lui en ont peur!!! En
effet, il lui arrive souvent d'être irrespectueux, dégradant, vexant,...
Et il n'est par rare de l'entendre hurler sur des personnes, ce qui est
à mon sens inacceptable, quelle que soit le motif de la remontrance.

Ce cadre a déjà été signalé à de nombreuses reprises auprès de la
médecine du travail à tel point que lors de ma visite d'embauche
(2008)il m'a été demandé si les relations étaient bonnes avec cette
personne.

Bref, la semaine dernière une salariée a encore été victime de ces excès
("je me demande ce que tu fais de tes journées", "je n'arrive plus à
justifier ton poste auprès de la direction", ...). Sur les reproches
"professionnels", il est tellement agressif verbalement (sans injure,
c'est le ton employé!) qu'aucune défense à chaud n'est possible, et que
même avec du recul il est quasiment impossible de retourner le voir tant
il "impressionne et fait peur".

Cette salarié est assez déterminée à faire quelque-chose mais ne sait
comment procéder.

-Elle pense aller voir le DG directement, mais la dernière fois qu'elle
la fait (pour demander une augmentation) elle s'est fait reprocher de ne
pas être allé voir son supérieur direct (reproches du dis supérieur, pas
du DG).
-Elle pense profiter de l'entretien annuel pour parler à ce supérieur de
son comportement envers elle (avec les craintes qui vont avec, la peur
de pas oser tout dire sans témoins,...)
-Elle envisage également de faire tourner une pétition mais ne sait
quelle forme elle devrait prendre (référence au droit,élément à
noter,...), ni si cela est recevable.

Merci de vos conseils éclairés sur cette situation.
cdt
jerome
Alain Montfranc
2013-01-14 16:08:04 UTC
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Post by Jérôme
Bonjour
J'ai fait appel à cette liste il y a quelques années pour des problèmes
persos dans mon ancienne boite, et les réponses reçues étaient souvent
pertinentes. (passage de pommade terminé :-p)
Dans mon entreprise actuelle (industries alimentaires) le comportement d'un
cadre commence à devenir invivable.
Je précise que je n'ai pas (plus) de relation hiérarchique avec lui mais que
je poste au nom des autres.
Ce supérieur est ce que l'on peut appeler "lunatique" il peut-être charmant
un jour et le lendemain littéralement imbuvable.
A tel point que les salariés qui dépendent de lui en ont peur!!! En effet, il
lui arrive souvent d'être irrespectueux, dégradant, vexant,... Et il n'est
par rare de l'entendre hurler sur des personnes, ce qui est à mon sens
inacceptable, quelle que soit le motif de la remontrance.
Ce cadre a déjà été signalé à de nombreuses reprises auprès de la médecine du
travail à tel point que lors de ma visite d'embauche (2008)il m'a été demandé
si les relations étaient bonnes avec cette personne.
Bref, la semaine dernière une salariée a encore été victime de ces excès ("je
me demande ce que tu fais de tes journées", "je n'arrive plus à justifier ton
poste auprès de la direction", ...). Sur les reproches "professionnels", il
est tellement agressif verbalement (sans injure, c'est le ton employé!)
qu'aucune défense à chaud n'est possible, et que même avec du recul il est
quasiment impossible de retourner le voir tant il "impressionne et fait
peur".
Cette salarié est assez déterminée à faire quelque-chose mais ne sait comment
procéder.
-Elle pense aller voir le DG directement, mais la dernière fois qu'elle la
fait (pour demander une augmentation) elle s'est fait reprocher de ne pas
être allé voir son supérieur direct (reproches du dis supérieur, pas du DG).
-Elle pense profiter de l'entretien annuel pour parler à ce supérieur de son
comportement envers elle (avec les craintes qui vont avec, la peur de pas
oser tout dire sans témoins,...)
-Elle envisage également de faire tourner une pétition mais ne sait quelle
forme elle devrait prendre (référence au droit,élément à noter,...), ni si
cela est recevable.
Merci de vos conseils éclairés sur cette situation.
cdt
jerome
Lire le livre "Objectif zero sales cons" de Robert Sutton (ce n'est pas
une blague) aide à résister (testé pour vous)

Sinon, y a t'il des syndicats ?
Jérôme
2013-01-14 16:24:03 UTC
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Post by Alain Montfranc
Lire le livre "Objectif zero sales cons" de Robert Sutton (ce n'est pas
une blague) aide à résister (testé pour vous)
Sinon, y a t'il des syndicats ?
Merci pour la référence ;-)

Non, pas de syndicat, ni de DP.
On est une PMI d'une vingtaine de salariés, mais nous appartenons depuis
peu à un groupe national. Peut-on faire appel à un DP du groupe ?
Xavier Hugonet
2013-01-14 18:51:03 UTC
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Post by Jérôme
Non, pas de syndicat, ni de DP.
On est une PMI d'une vingtaine de salariés, mais nous appartenons depuis
peu à un groupe national. Peut-on faire appel à un DP du groupe ?
Il serait certainement préférable de faire appel en premier lieu au PDG.
La situation n'a rien à voir avec une demande d'augmentation. Si le PDG ne
veut rien entendre, il y a plusieurs choix :

Avec l'aide d'un DP groupe, ou d'un syndicat, on peut commencer par figer
par écrit RAR ces événements, puis discuter. L'employeur sera alors obligé
d'apporter une réponse. Dénonciateur et témoins de harcèlement sont
protégés de toute sanction, tant qu'ils sont de bonne foi, même si au
final les faits ne peuvent pas être qualifiés de harcèlement.

La pétition ne vaut rien. Autant aller voir le PDG à plusieurs.
L'équivalent utile, c'est la grève. Généralement très efficace quand le
quart ou la moitié d'une boite de 20 personnes cesse le travail. Les
grévistes sont protégés de toute sanction. Au passage, les élections de DP
doivent avoir lieu à l'atteinte du seuil de 11 salariés.

L'inspection du travail peut aussi venir rappeler les règles de droit
élémentaires telles que le respect de la dignité humaine. Il a le pouvoir
de rentrer comme il veut et d'interroger qui il veut, puis de faire
remontrance et dresser constat ou procès verbal. Cela pourrait démontrer
par l'exemple à ce cadre l'effet que ça fait.
--
Xavier Hugonet
Jérôme
2013-01-15 08:42:49 UTC
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Post by Xavier Hugonet
Post by Jérôme
Non, pas de syndicat, ni de DP.
On est une PMI d'une vingtaine de salariés, mais nous appartenons depuis
peu à un groupe national. Peut-on faire appel à un DP du groupe ?
Il serait certainement préférable de faire appel en premier lieu au PDG.
La situation n'a rien à voir avec une demande d'augmentation. Si le PDG ne
Avec l'aide d'un DP groupe, ou d'un syndicat, on peut commencer par figer
par écrit RAR ces événements, puis discuter. L'employeur sera alors obligé
d'apporter une réponse. Dénonciateur et témoins de harcèlement sont
protégés de toute sanction, tant qu'ils sont de bonne foi, même si au
final les faits ne peuvent pas être qualifiés de harcèlement.
La pétition ne vaut rien. Autant aller voir le PDG à plusieurs.
L'équivalent utile, c'est la grève. Généralement très efficace quand le
quart ou la moitié d'une boite de 20 personnes cesse le travail. Les
grévistes sont protégés de toute sanction. Au passage, les élections de DP
doivent avoir lieu à l'atteinte du seuil de 11 salariés.
L'inspection du travail peut aussi venir rappeler les règles de droit
élémentaires telles que le respect de la dignité humaine. Il a le pouvoir
de rentrer comme il veut et d'interroger qui il veut, puis de faire
remontrance et dresser constat ou procès verbal. Cela pourrait démontrer
par l'exemple à ce cadre l'effet que ça fait.
Merci Xavier pour ces avis
Xavier Hugonet
2013-01-14 18:52:56 UTC
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Post by Alain Montfranc
Lire le livre "Objectif zero sales cons" de Robert Sutton (ce n'est
pas une blague) aide à résister (testé pour vous)
Très bon livre, comme tous ce que Sutton a écrit, mais il s'adresse plus
aux dirigeants d'entreprises pour les convaincre et les aider à éliminer
les sales cons en question qu'aux salariés victimes
--
Xavier Hugonet
LeGlod
2013-01-14 17:07:09 UTC
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Post by Jérôme
Bonjour
Ce cadre a déjà été signalé à de nombreuses reprises auprès de la
médecine du travail à tel point que lors de ma visite d'embauche
(2008)il m'a été demandé si les relations étaient bonnes avec cette
personne.
Et la médecine du travail , peut faire quoi dans ce genre de cas ??
Xavier Hugonet
2013-01-14 18:37:57 UTC
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Post by LeGlod
Et la médecine du travail , peut faire quoi dans ce genre de cas ??
Pas grand chose à part déclarer inapte le salarié en danger.
--
Xavier Hugonet
Droger Jean-Paul
2013-01-14 19:34:57 UTC
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Post by Jérôme
lors de ma visite d'embauche (2008)il m'a été demandé
si les relations étaient bonnes avec cette personne.
attention troll en puissance, ce genre de discours surtout au moment de
l'embauche est des plus improbable ...

Bonne soirée.
--
Pour m'envoyer un mail, remplacer anti par droger et manama par
wanadoo; to send me directly a mail replace anti with droger and manama
with wanadoo;
anti.jean-***@manama.fr
Jérôme
2013-01-15 08:22:15 UTC
Permalink
Post by Droger Jean-Paul
lors de ma visite d'embauche (2008)il m'a été demandé si les relations
étaient bonnes avec cette personne.
attention troll en puissance, ce genre de discours surtout au moment de
l'embauche est des plus improbable ...
Bonne soirée.
Non véridique!
Elle m'a demandé si je travaillais avec Mr X si j'avais une relation
hiérarchique avec lui et si cela se passait bien.
NoBodyKnows
2013-01-20 12:44:02 UTC
Permalink
Post by Jérôme
Bref, la semaine dernière une salariée a encore été victime de ces
excès ("je me demande ce que tu fais de tes journées", "je n'arrive
plus à justifier ton poste auprès de la direction", ...). Sur les
reproches "professionnels", il est tellement agressif verbalement
(sans injure, c'est le ton employé!) qu'aucune défense à chaud n'est
possible, et que même avec du recul il est quasiment impossible de
retourner le voir tant il "impressionne et fait peur".
Ce cadre n'a peut-être pas l'art et la manière, ce n'est pas pour autant
qu'il a tort sur le fond ...

Et on est dans un monde ou ce qu'on appelle le politiquement correct empèche
souvent d'appeler un chat "un chat".

Dans un tas d'entreprises le niveau d'exigence est tombé à zéro du haut en
bas de la hierarchie, le mot d'ordre général étant "pas de vague".

La responsabilité en incombe sans ambiguité au patron, car on ne peut pas
être plus royaliste que le roi. Mais je pense qu'il est des cadres, tel ce
monsieur en question, qui le supportent assez mal.

Dans travail, il y a le mot "travail" . . .

Qu'on ne se tompe pas sur ces quelques mots, ce n'est pas parce que je
défends ici l'exigence que je défends l'exploitation - au contraire.

Mais on est très loin d'une réponse de droit . . .

NBK
moisse
2013-01-20 16:28:56 UTC
Permalink
Post by NoBodyKnows
Post by Jérôme
Bref, la semaine dernière une salariée a encore été victime de ces
excès ("je me demande ce que tu fais de tes journées", "je n'arrive
plus à justifier ton poste auprès de la direction", ...). Sur les
reproches "professionnels", il est tellement agressif verbalement
(sans injure, c'est le ton employé!) qu'aucune défense à chaud n'est
possible, et que même avec du recul il est quasiment impossible de
retourner le voir tant il "impressionne et fait peur".
Ce cadre n'a peut-être pas l'art et la manière, ce n'est pas pour autant
qu'il a tort sur le fond ...
Et on est dans un monde ou ce qu'on appelle le politiquement correct empèche
souvent d'appeler un chat "un chat".
Dans un tas d'entreprises le niveau d'exigence est tombé à zéro du haut en
bas de la hierarchie, le mot d'ordre général étant "pas de vague".
La responsabilité en incombe sans ambiguité au patron, car on ne peut pas
être plus royaliste que le roi. Mais je pense qu'il est des cadres, tel ce
monsieur en question, qui le supportent assez mal.
Dans travail, il y a le mot "travail" . . .
Qu'on ne se tompe pas sur ces quelques mots, ce n'est pas parce que je
défends ici l'exigence que je défends l'exploitation - au contraire.
Mais on est très loin d'une réponse de droit . . .
NBK
Pas du tout, cet exposé vulgarise simplement l'adage qui édicte que
l'entreprise n'est pas construite selon un shéma démocratique.
Quant au cadre concerné qui est lunatique, le roi des XXX qui est paré
de tous les défauts, dans une petite structure comme c'est le cas
puisque PME de 20 salariés, il est impossible que la direction ne soit
pas informée des qualités/défauts de son cadre et del'ambiance qui
règne, paraît-il, dans l'entreprise, de même qu'il n'aurait pas pris
connaissance d'éventuelles recommandations de son médecin du travail.
Alors c'est donc la direction qui est fautive, ou les salariés qui ont
le poil un peu sensible à une époque où 2 réflexions deviennent du
harcèlement et la troisième un motif de depression en accident du
travail.
Reste aussi une troisième voie, le patron a peur lui aussi de ce cadre,
dont le management est certes agressif, mais très productif.
Jérôme
2013-01-21 13:12:21 UTC
Permalink
Post by moisse
Post by NoBodyKnows
Post by Jérôme
Bref, la semaine dernière une salariée a encore été victime de ces
excès ("je me demande ce que tu fais de tes journées", "je n'arrive
plus à justifier ton poste auprès de la direction", ...). Sur les
reproches "professionnels", il est tellement agressif verbalement
(sans injure, c'est le ton employé!) qu'aucune défense à chaud n'est
possible, et que même avec du recul il est quasiment impossible de
retourner le voir tant il "impressionne et fait peur".
Ce cadre n'a peut-être pas l'art et la manière, ce n'est pas pour
autant qu'il a tort sur le fond ...
Et on est dans un monde ou ce qu'on appelle le politiquement correct
empèche souvent d'appeler un chat "un chat".
Dans un tas d'entreprises le niveau d'exigence est tombé à zéro du
haut en bas de la hierarchie, le mot d'ordre général étant "pas de
vague".
La responsabilité en incombe sans ambiguité au patron, car on ne peut
pas être plus royaliste que le roi. Mais je pense qu'il est des
cadres, tel ce monsieur en question, qui le supportent assez mal.
Dans travail, il y a le mot "travail" . . .
Qu'on ne se tompe pas sur ces quelques mots, ce n'est pas parce que je
défends ici l'exigence que je défends l'exploitation - au contraire.
Mais on est très loin d'une réponse de droit . . .
NBK
Pas du tout, cet exposé vulgarise simplement l'adage qui édicte que
l'entreprise n'est pas construite selon un shéma démocratique.
Quant au cadre concerné qui est lunatique, le roi des XXX qui est paré
de tous les défauts, dans une petite structure comme c'est le cas
puisque PME de 20 salariés, il est impossible que la direction ne soit
pas informée des qualités/défauts de son cadre et del'ambiance qui
règne, paraît-il, dans l'entreprise, de même qu'il n'aurait pas pris
connaissance d'éventuelles recommandations de son médecin du travail.
Alors c'est donc la direction qui est fautive, ou les salariés qui ont
le poil un peu sensible à une époque où 2 réflexions deviennent du
harcèlement et la troisième un motif de depression en accident du travail.
Reste aussi une troisième voie, le patron a peur lui aussi de ce cadre,
dont le management est certes agressif, mais très productif.
La direction est effectivement au courant car lors d'un épisode, un
salarier c'était déjà plains.
La réponse a été clairement qu'elle ne souhaitait pas se débarrasser de
cette personne... S'en est suivi malgré-tout un "recadrage" du dit cadre
ce qui a amélioré les choses quelques temps!
moisse
2013-01-21 16:00:52 UTC
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Post by moisse
Post by NoBodyKnows
Post by Jérôme
Bref, la semaine dernière une salariée a encore été victime de ces
excès ("je me demande ce que tu fais de tes journées", "je n'arrive
plus à justifier ton poste auprès de la direction", ...). Sur les
reproches "professionnels", il est tellement agressif verbalement
(sans injure, c'est le ton employé!) qu'aucune défense à chaud n'est
possible, et que même avec du recul il est quasiment impossible de
retourner le voir tant il "impressionne et fait peur".
Ce cadre n'a peut-être pas l'art et la manière, ce n'est pas pour
autant qu'il a tort sur le fond ...
Et on est dans un monde ou ce qu'on appelle le politiquement correct
empèche souvent d'appeler un chat "un chat".
Dans un tas d'entreprises le niveau d'exigence est tombé à zéro du
haut en bas de la hierarchie, le mot d'ordre général étant "pas de
vague".
La responsabilité en incombe sans ambiguité au patron, car on ne peut
pas être plus royaliste que le roi. Mais je pense qu'il est des
cadres, tel ce monsieur en question, qui le supportent assez mal.
Dans travail, il y a le mot "travail" . . .
Qu'on ne se tompe pas sur ces quelques mots, ce n'est pas parce que je
défends ici l'exigence que je défends l'exploitation - au contraire.
Mais on est très loin d'une réponse de droit . . .
NBK
Pas du tout, cet exposé vulgarise simplement l'adage qui édicte que
l'entreprise n'est pas construite selon un shéma démocratique.
Quant au cadre concerné qui est lunatique, le roi des XXX qui est paré
de tous les défauts, dans une petite structure comme c'est le cas
puisque PME de 20 salariés, il est impossible que la direction ne soit
pas informée des qualités/défauts de son cadre et del'ambiance qui
règne, paraît-il, dans l'entreprise, de même qu'il n'aurait pas pris
connaissance d'éventuelles recommandations de son médecin du travail.
Alors c'est donc la direction qui est fautive, ou les salariés qui ont
le poil un peu sensible à une époque où 2 réflexions deviennent du
harcèlement et la troisième un motif de depression en accident du travail.
Reste aussi une troisième voie, le patron a peur lui aussi de ce cadre,
dont le management est certes agressif, mais très productif.
La direction est effectivement au courant car lors d'un épisode, un salarier
c'était déjà plains.
La réponse a été clairement qu'elle ne souhaitait pas se débarrasser de cette
personne... S'en est suivi malgré-tout un "recadrage" du dit cadre ce qui a
amélioré les choses quelques temps!
Conseil pour un salarié décidé à s'occuper de son chef incompétent ou
comme ici mal poli.
Sauter la hiérarchie pour squizzer le-dit est un excellent moyen de se
retrouver à la porte rapidement. C'est en effet dire au patron qu'il
est trop con pour ne rien voir, qu'il possède un mauvais jugement
humain.
La bonne méthode est de passer par les instances du personnel, CE/DP ou
CHS-CT.
Si elles n'existent pas, on supporte ou on va voir ailleurs ou pour les
samaritains on se prend par la main et on provoque les éléctions (TPE
de 11 salariés au moins).

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